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Stage de survie en pleine nature : vos avis

Eric Quequet

Eric Quequet, fondateur de l’ADAC, est un expert en self-defense. En mai, il a encadré deux stages de survie. Qu’a-t-il pensé du stage de « Bases de vie en autonomie » à Saint-Pierre en Chartreuse ?

L’avis d’Eric Quequet

Encore un stage qui fait du bien ! Temps frais, mais clément, équipe à 50% féminine, des plantes savoureuses, des stagiaires attentifs, une nature luxuriante et apaisante. C’est encore meilleur de retrouver le confort après 2 jours dans les bois….Merci à tous !

Thomas Gilbert

Thomas Gilbert, formateur Boxe de rue, a déjà participé à un stage de survie ADAC et nous livre son impression sur ce type de stages et pourquoi il est utile d’y participer.

L’avis de Thomas Gilbert

Je suis venu à l’ADAC pour la dimension réaliste que je ne trouvais pas dans la pratique des sports de combat. J’avais d’abord été séduit par les stages CATS. Lorsqu’il y a eu la première session de stages de survie, encadrée par Mika Mäkinen, je me suis donc inscrit tout de suite en mai 2012. Je suis parti avec un collègue de boulot, pas sportif ni aventurier pour deux sous, et on n’a pas été déçu du voyage : je suis habitué à la randonnée et au camping et j’avais décidé de partir avec le minimum, sans l’équipement du G.I. toujours prêt. On s’est pris un orage dès notre arrivée et je me suis retrouvé en hypothermie pendant la nuit avec des spasmes musculaires. Je me suis pris une grosse leçon d’humilité. Ce stage a été une de mes plus belles expériences à l’ADAC. J’ai aussi beaucoup appris des techniques pratiques et des priorités à avoir à l’esprit quand on se retrouve dans des conditions de survie. Je recommande ce stage à tous les sportifs qui veulent tester leur mental, à ceux qui pensent tout savoir sur la survie parce qu’ils sont partis un week-end dormir à la belle étoile en forêt de Fontainebleau avec l’équipement dernier cri acheté sur laboutiqueducommando.com, et aussi, sérieusement, aux adeptes de la randonnée, du treck et autres, qui peuvent se retrouver en difficulté et devoir gérer l’imprévu.